On a commencé par tracer les plans des différents morceaux de chaque bateau. 
C'est long, car il y a 23 morceaux différents, des grands, mais aussi des petits, et surtout des tout biscornus, surtout le safran ! (d'ailleurs, il n'est même pas sur la photo, tellement il était mal découpé) 
Ensuite, il a fallu découper tous les morceaux. Heureusement, le maître a acheté des gros ciseaux qui coupent bien. Mais il n'y en a que huit ... 
Quand chaque pièce a été découpée, on a fait des trous pour pouvoir les coudre les unes aux autres. Pour cela, on avait des marteaux et des pointes. 
Maintenant, on commence la couture des différents morceaux les uns avec les autres. 
Dur dur de faire passer le petit fil dans le petit trou ... en plus ça bouge ! On doit déjà être sur un bateau ! 
On a acheté plein de petites pinces plates pour torsader plus facilement les fils de cuivre et des pinces coupantes pour couper les bouts qui dépassent.  Il faut commencer par ligaturer les deux fonds ensemble, puis on ouvre : on obtient le fond du bateau. Vite, on ligature le tableau arrière. 

C'est hyper difficile à faire tout seul, alors on le fait à deux ou même à trois : il y en a un qui tient le bateau, et l'autre qui passe le fil de cuivre. 
Le plus difficile, c'est quand les trous ont été faits trop près du bord, souvent le fil de cuivre coupe le carton et il faut alors faire un autre trou plus loin. 
Quand la coque des bateaux est cousue, il faut mettre du Sikaflex. Pour ça on a deux pistolets à colle. La poignée est très dure, mais on y arrive. 

Quand on a mis un petit "boudin" de Sikaflex sur toutes les coutures, il faut l'étaler avec le doigt mouillé. Le Produit ne colle pas sur ce qui est mouillé, c'est pour ça qu'on se passe les doigts sous l'eau. Mais bien sûr, on s'en met partout quand même ... 
Les premiers n'ont plus qu'à mettre la quille, les bancs, les coffres, et le puits de dérive. Mais avant, on va aider ceux qui ont un peu plus de mal. 
La flotte s'agrandit. Certains ont déjà la quille en place. lundi ou mardi on devrait avoir tous les bateaux près à recevoir les aménagements intérieurs. 
Bon ... ça avance ... pas vite, mais ça avance ... Près de 10 bateaux n'ont plus qu'à mettre le puits de dérive avant de peindre. 
Ca y est ! Un bateau est terminé : il a reçu son puits de dérive. Il n'y a plus qu'à mettre le mât ... et la dérive ... le safran ... et à peindre ... et la voile !!! 
Chacun avance à son rythme. La technique du maître consiste à aider surtout les plus rapides au départ... ainsi ils deviennent disponibles pour aider les autres. La fabrication des maquettes est devenue une véritable école de l'entraide. 
On s'aide pour percer le trou de mât ... 
On s'aide pour mettre ce satané Sikaflex sur les différentes pièces ... A ce sujet, on rassure tout le monde : on n'a plus besoin de Sikaflex ... Finies les taches blanches sur les pulls ... Maintenant ce seront des taches de couleur, car on va commencer la peinture ! ! ! 
C'est Morgan qui vire en tête pour le premier bateau terminé ! Mais n'allez pas imaginer qu'Alexandre est jaloux ! ! ! 
C'est parti pour la peinture : on commence par mettre une couche de blanc sur tout le bateau, ensuite seulement, on mettra une couche de couleur. C'est de la peinture epoxy qui protègera bien le carton. 
La plupart des bateaux sont maintenant finis : ils ont leur quille, leur safran, le mât, la vergue et la dérive. Les dérives sont très longues car elles doivent supporter le lest. En effet, le Pénard Guézec, version maquette, doit avoir un lest pour ne pas se retourner au premier coup de vent ! 
Les filles sont toujours plus calmes que les garçons (c'est ce qu'on dit ...) 
Eh Léon ! Mets des gants, sinon ... 
C'est le bateau qu'il faut peindre, pas le t-shirt ! En attendant que ça sêche, on peut tracer la voile. Pour cela, on a des gabarits qu'on pose sur le plastique (en fait des sacs de poubelle blancs) et on trace autour.  Ensuite on découpe, on met du scotch autour, et on perce un trou avec une perforeuse pour la fixer à la vergue et pour fixer la drisse et l'écoute. 
Maintenant commencent les séances de matelotage : le noeud de chaise, le noeud plat ... pas facile, surtout en miniature ! 
Auparavant, on a percé des trous pour faire passer les drisses. 
Le nombre de bateaux terminés augmentent. Il n'y a plus qu'à attendre les beaux jours pour aller les faire naviguer en mer ... 

Nous avons fait flotter toutes nos maquettes le jour de la mise à l'eau du "Belle Aventure". Il y avait près de 50 maquettes sur l'eau. Là c'est celui de Marie. 
Le bateau de marie n'a pas hésité à vouloir traverser le Jaudy ! ! ! 
Quand le vent a forci encore un peu, certains bateaux ont commencé à souffrir ! Et certains propriétaires aussi ... ! ! !  
Cadre fantastique pour notre expédition navale ! Nous avions prévu un petit bateau à rames pour récupérer les maquettes qui partiraient au large, ou qui voudrait visiter les profondeurs ... 
Date de création : 10/01/2006 @ 17:48
Dernière modification : 09/03/2007 @ 12:16
Catégorie : 3.Les maquettes de bateaux
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